Le texte présente une description poétique et évocatrice de la performance musicale d'Abdullah Miniawy, mettant en avant l'impact émotionnel de sa voix. L'expression « à fleur de peau » suggère une sensibilité intense, indiquant que la musique touche profondément l'auditeur. La mention de la transe évoque une expérience immersive et transcendantale, où la musique devient un moyen d'évasion ou de connexion spirituelle. Les musiciens qui l'accompagnent sont également mis en lumière, chacun apportant une dimension unique à l'ensemble. Les « modulations continues » du saxophoniste Peter Corser évoquent une fluidité et une richesse sonore, tandis que l’« archet baroque » du violoncelliste Karsten Hochapfel suggère une approche classique et raffinée. Enfin, les « volutes aériennes » du trompettiste Érik Truffaz ajoutent une légèreté et une délicatesse à la performance, créant une atmosphère éthérée. Dans l'ensemble, ce passage souligne l'harmonie entre la voix d'Abdullah Miniawy et les instruments qui l'entourent, créant une expérience musicale riche et émotionnelle. La citation de Télérama renforce la crédibilité de cette appréciation artistique. (suite...)

Le Cri du Caire